Ο Έλληνας εκπαιδευτικός και οι κοινωνικές του εξαρτήσεις: το παράδειγμα της επιβολής των εισιτηρίων εξετάσεων στο ελληνικό σχολείο από τους ελληνοδιδασκάλους κατά την περίοδο 1834-1867

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Περίληψη

On est sûr que ni les dispositions de la loi de 1834, constitutive d'Enseignement Primaire, ni celles du Décret de 1836, constitutif d'Enseignement Secondaire, n'anticipaient d'examen d'entrée au Secondaire (École Hellénique). Malgré cela les Enseignants de l'École Hellénique (et par derrière' eux les Proviseurs du 2eme Cycle qui les inspectaient), a quelques-uns d'établissements au début, mais avec une tendance de généralisation plus tard, ils exigeaient par les élèves sortis du Primaire de se soumettre à un examen d'entrée et a propos ils refusaient un bon nombre d'eux. Cette «initiative» des Enseignants a provoqué la promulgation de la circulaire 5214/5 Nov. 1855 par laquelle le Ministre Charalambos Christopoulos soulignait qu'il fallait que «tous les élèves munis de leur certificat de fin d'études primaires soient reçus sans excuse dans les Écoles Helléniques... et que l'éducation de la jeunesse ne soit entravée». Et après deux ans, puisque ses directives n'étaient pas exaucées, le même Ministre a promulgué sa circulaire 3654/1 Juin 1857 par laquelle il répétait que «les élèves munis de leur Brevet Élémentaire sont reçus, sans examen d'entrée, dans la classe la plus petite (première) de l'École Hellénique et il expliquait que le législateur a' a pas ordonné que les élèves passent un examen d'entrée par-squ’il voulait que «tout le peuple soit éduqué». Dix ans plus tard (en 1867), finalement, cet usage illégal a été devenu accoutumé et, par un malin hasard, le même Ministre Char. Christopoulos, en se soumettant à la logique des choses, le reconnaît et le légalise. En effet par sa circulaire 6709/26 Août 1867, à laquelle était joint le Décret relatif, prescrit que «tous les élèves qui se présentent pour s'inscrire à l'École Hellénique doivent passer un examen d' entrée» et il exige «que tous appliquent la loi ponctuelle¬ment et sans rien omettre». NOTRE PROBLÉMATIQUE: Les Enseignants voilent et justifient l'usage de leur «examen d'entrée» par 1' idéologie de «méritocratie» en substituant celle-ci à la, jusqu'alors, dominante d' «illumination de la nation». Ce change¬ment d'idéologie et d'usage profite, probablement, à quelques forces sociales, malgré la déclaration que ce changement vise à «l'intérêt de tous». L'exemple dont nous parlons nous permet de conjoncturel: que les Enseig¬nants, comme exerçants un métier et comme personnes, fonctionnent et sous l'influence de pareilles dépendances d' «intérêts» (d'ordinaire inconsciemment).

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